Vendôme, l'orgue de choeur de l'abbatiale de la Trinité

Avant 1845

La première mention d'un orgue dans les archives de l'abbatiale date de 1594.
1641 : Construction d'un grand orgue de 44 jeux répartis sur quatre claviers manuels et un pédalier (en tirasse sur le clavier de G.O.).
            Un grand 16' figure en façade du buffet.
A la fin du 18ème siècle, cet instrument est en très mauvais état.
1795 : Les grandes orgues et leur buffet sont vendus pour récupération de leurs matériaux.
​Aucun orgue ne se fera entendre dans l'abbatiale durant les cinquante années suivantes.
            

1845 : construction de l'actuel orgue de choeur

En 1845, commande est passée à la maison Daublaine-Callinet (Paris) pour un orgue de choeur de 9 jeux . L'instrument comporte un unique clavier expressif  de 54 notes, ainsi qu'un petit pédalier droit de 18 touches en tirasse permanente. Sous le clavier se trouve une genouillère d'expression d'une efficacité réduite. Primitivement installé au sol, derrière les stalles, à gauche du choeur, l'orgue sera par la suite rehaussé sur une petite tribune d'environ 3 mètres de haut. La façade du buffet comporte trois plates-faces trilobées, respectivement de 5, 9 et 5 tuyaux.

1896 : Relevage exécuté par le facteur Henri Firmin.

1928 : L'Oeuvre des Ateliers Chrétiens de l'abbé Tronchet entreprend un relevage de l'instrument accompagné de modifications destinées à le mettre au goût du jour à moindre frais : ajoût d'une boîte expressive ; remplacement du Clairon-Hautbois par une Gambe 8' de façon à créer une voix-céleste avec la Gambe 4' d'origine que l'on décale d'une octave ; mise au diapason standard par des entailles pratiquées dans les tuyaux.

Vers 1940 : Relevage et installation d'un ventilateur électrique par le facteur J. Séquiès (Paris).

1991 : Classement de l'instrument au titre des Monuments Historiques.

Composition initiale

Clavier manuel 54 notes

Flûte 8' en montre
Bourdon 8'
Salicional 8'
Prestant 4'
Gambe 4'
Nazard 2 2/3'
Doublette 2'
Trompette 8' (coupé en Basses et Dessus)
Basse de Clairon 4' et dessus de Hautbois 8'

Pédalier 18 notes (en tirasse permanente)

État actuel

Depuis le milieu du 20ème siècle, l'instrument n'a bénéficié que de quelques réparations et accords partiels. Bien que toujours jouable, il nécessite aujourd'hui une restauration approfondie, qui prenne notamment en considération l'état initial de sa facture.

Sources : documents fournis par Damien Sérot, titulaire de l'orgue de la Madeleine
                  et/ou puisés dans l'ouvrage «Inventaire des orgues du Loir-et-Cher»

Situation